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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Ma vie s’est passée à vouloir saisir des chimères ; j’y renonce.

Il paraît que Paris est intolérable, odieux et torride ; ici, non plus, la chaleur n’est pas médiocre. Je vous souhaite un peu de fraîcheur à Saint-Gratien. En bougerez-vous ? Non, sans doute ? car, je ne crois nullement à votre visite, que m’a annoncée ce bon général ! Cependant ?… Ah ! cela, ce serait un honneur et un bonheur ; car vous savez, Princesse, que je suis

Votre fidèle et dévoué.


1752. À SA NIÈCE CAROLINE.
[Paris], mardi matin [10 septembre 1878].
Mon loulou,

C’est fini ! l’appartement est rendu et l’écriteau « à louer » suspendu à la porte. Paul a reçu mes explications, et je lui ai promis un petit cadeau s’il obtenait du futur locataire 3 000 francs. Cette perspective me paraît l’emplir de zèle… De Fiennes déplore votre départ. Il a été fort aimable. J’ai eu beaucoup de mal à obtenir de lui un rendez-vous, parce qu’il était « accablé d’affaires, avait la colique, se rendait à la messe ».

Tu peux me remercier. La chose est bien faite. J’ai eu chez Charpentier une déception, en ce sens que maintenant il n’a pas de tirage à faire de mes œuvres. Mais l’édition de luxe de Saint Julien est décidée pour cet hiver.

Autre histoire. Avant de porter la Féerie à la