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DE GUSTAVE FLAUBERT.

N’oubliez pas non plus Carnac pour les menhirs. Comme nature, ce qu’il y a de plus beau en Bretagne c’est la rade de Brest, le fond de la rade du côté de Douarnenez, et Landivisiau.

À bientôt, ma chère Gertrude. Caroline se réjouit à l’idée de vous voir prochainement et moi encore plus qu’elle.

Je regrette de ne pouvoir faire la connaissance de votre fils. Amitiés à vos astres, et à vous toutes les vieilles tendresses de votre vieil ami.


1749. À MADAME ROGER DES GENETTES.
Croisset, dimanche 1er septembre.

(Ouverture de la chasse, sujet de délire pour messieurs les magistrats et généralement pour tous les hommes de cabinet ! Je ne le partage pas.)

Eh bien, comment tolérez-vous ce qui s’appelait autrefois l’été ? Moi je le trouve abominable. De la pluie, des orages, un temps qui vous fait mal au cœur. En dépit de son incommodité j’ai poussé depuis trois mois une pioche vigoureuse. Mon chapitre de la littérature est fait, celui de la politique le sera vers la fin de novembre, je crois, et au jour de l’an prochain je n’en aurai plus que pour deux ans ! Mais je ne veux plus recommencer des œuvres de cette longueur. L’effet ne répond pas à l’effort. Ah ! comme il me tarde de vous lire ça !

Demain, je m’en vais ai Paris pour y voir un