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CORRESPONDANCE

La fin de mon chapitre m’a éreinté, ma cervelle est embrouillée.

À bientôt mon cher Guy, je vous embrasse.


1748. À MADAME TENNANT.
Croisset, dimanche, 1er  septembre 1878.
Ma chère Gertrude,

Voici mes plans pour le mois de septembre : Demain je m’en vais dans le pays de Caux chez ma nièce Juliette, puis j’irai à Paris et à Saint-Gratien chez la princesse Mathilde, où j’ai l’habitude tous les automnes de passer quelques jours. Je resterai à Paris deux ou trois jours tout au plus et je serai revenu le 22 ou le 23. C’est là que je compte vous voir. Vous n’êtes jamais venue à Croisset. Il faut que vous connaissiez mon vrai domicile, mon antre.

Tenez-moi au courant de vos pérégrinations ; en m’écrivant à Croisset, on me fera parvenir vos lettres.

Je vous recommande, puisque vous êtes en Bretagne, Quimper et Fouesnant. Si vous allez à Concarneau vous logerez chez Mme Sergent. Recommandez-vous de moi ; vous serez bien traités. À Concarneau, vous trouverez sans doute mon ami Georges Pouchet qui travaille à l’Aquarium. Sur mon nom il se mettra à vos ordres et, quand il saura que vous êtes l’amie de Huxley, son dévouement n’aura plus de bornes.