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CORRESPONDANCE

Pas plus tard qu’hier, j’étais au Vaudreuil et j’ai parlé pour vous à Raoul-Duval. Le sire qui fera les théâtres se nomme Noël, ou mieux Nouhel ? personnage inconnu et qui probablement ne restera pas. J’ai demandé à Raoul-Duval de vous prendre à l’essai, c’est-à-dire de vous faire faire deux ou trois comptes rendus de livres. Ce qu’il a accepté. Donc, dès que les Chambres seront ouvertes, je vous enverrai pour lui une lettre d’introduction. C’est convenu. J’ai été dans cette recommandation très secondé par Mme Lapierre. Toujours les femmes, petit cochon !

Comme je connais M. Behic et le père Duruy (si notre ami Raoul-Duval n’était pas assez chaud) il me sera facile de leur parler, cet hiver, quand je serai là-bas. Mais je ne doute pas de la bonne volonté de Raoul-Duval.


1615. À GUY DE MAUPASSANT.
Entièrement inédite.
Croisset, mardi [oct. 1876].

Maintenant que la session est ouverte, R. Duval doit être à Paris. Attendez néanmoins jusqu’à vendredi, car il passe peut-être les deux jours de la Toussaint au Vaudreuil.

En vous présentant chez lui très matin de 8 à 9 heures vous avez chance de le trouver.

Si l’on vous refuse la porte, vous direz que vous venez de ma part.

Je n’ai pas cacheté l’enveloppe, mais, pour