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CORRESPONDANCE

couche avec la mienne ; si elle est trop petite, il habitera ma chambre. En mettant une seconde cuvette sur la seconde table, nous serons bien.

La première de Daudet n’a lieu que lundi ! De sorte que je ne serai pas revenu avant mardi ! Ça me contrarie ! Car j’ai bien envie d’être re-piété chez moi !

Allons, adieu, pauvre loulou. Cette fois c’est bien la dernière lettre.

Ton vieil oncle.

Je vais retourner à la Bibliothèque pour voir dans les Bollandistes la vie de saint André, qui sera, je crois, un des personnages de ma petite historiette.


1610. À LA PRINCESSE MATHILDE.
Croisset, mercredi soir [19 septembre 1876].
Princesse,

Voilà le beau temps qui revient, aussi je me permets de vous rappeler votre promesse et même votre « parole d’honneur ». Quand vous verrai-je ? Quand aurai-je le bonheur de vous voir dans ma pauvre maison ?

J’y ai maintenant Tourgueneff, qui ne va pas tarder à en repartir. Ma nièce est retenue sur un divan par un mal de pied, mais elle sera debout quand vous viendrez.

M. Espinasse m’a écrit pour me prier de lui envoyer (dès qu’ils seront parus) les Contes que je vous ai lus. Cette lettre me prouve que vous