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DE GUSTAVE FLAUBERT.

se tient sur ma table, le bec un peu de côté et me regardant avec ses yeux de verre. Mon intention est de ramener demain Mlle Julie.

Voilà tout, pauvre chat. Je continue à travailler ferme. Mon Cœur simple sera fini à ton retour. Jamais je n’ai été curieux de voir l’ensemble d’une de mes œuvres comme cette fois-ci.

Saint-Martin m’attend dans sa barque. Je vais me baigner. Je jouis de Croisset plus que les autres étés. Pourquoi ? En nageant, monsieur contemple les îles, les coteaux, enfin monsieur est bien. Il ne lui manque que la mine de la bonne petite nièce

Que j’embrasse.

Mes amitiés les plus tendres à Flavie d’abord et ce que tu jugeras convenable à Mme de La Chaussée.


1596. À ÉMILE ZOLA.
[Croisset, 23 juillet 1876].

Je suis content de vous savoir au bord de la mer et vous reposant. Ne faites absolument rien. Le travail n’en ira que mieux quand vous le reprendrez.

Franchement, vous aviez besoin de répit à la fin de l’hiver ; nous commencions à nous inquiéter de vous.

Votre ami présentement pioche comme un bœuf. Jamais je ne me suis senti plus d’aplomb, mais l’Histoire d’un cœur simple ne sera pas finie