Je partirai avec lui. Mais, comme je vois que tu te donnes beaucoup de mal pour arranger mon gîte, si j’arrive avant qu’il ne soit tout à fait prêt, tu ne jouiras pas de la surprise que tu voulais me faire. Et peut-être, d’autre part, serais-je pendant quelques jours mal installé. Dans ce cas-là, j’aimerais mieux rester ici quelques jours de plus. Je trouverais bien à m’occuper. Réponds-moi donc ce qu’il faut que je fasse.
Ta lettre de jeudi est charmante, mon Caro. Je suis bien content de voir que tu te plais dans ton nouveau logement et que tu ne regrettes pas la rue de Clichy, et que tout y est bien, depuis l’humeur du portier jusqu’aux W.-C. de miss Putzel. Malgré les migraines, ton moral est vaillant. Je tâcherai de t’imiter. À peine si j’ai le temps de porter cette lettre à la poste.
Comme il faisait très beau hier, nous avons fait une longue excursion et sommes rentrés tard. Mais aujourd’hui la pluie va recommencer.
Un bon baiser de
Ta pauvre vieille nounou.
Entièrement inédite.
Il est bien convenu, n’est-ce pas, que vous déjeunez chez moi tous les dimanches de cet hiver.
Donc à dimanche et à vous.