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CORRESPONDANCE

N’est-ce pas que l’Abbé Mouret est curieux ? Mais le Paradou est tout simplement raté ! Il aurait fallu pour l’écrire un autre écrivain que mon ami Zola. N’importe ! Il y a dans ce livre des parties de génie, d’abord tout le caractère d’Archangias et la fin, le retour au Paradou.

Je serai rentré dans ma solitude vers le 8 ou 10 mai ; écrivez-moi et croyez toujours à l’inaltérable affection de votre vieil ami délabré.


1533. À GUY DE MAUPASSANT.
Jeudi soir [15 avril 1875].
Mon Bon,

La première de la « Feuille de rose » n’aura lieu que lundi, peut-être même mardi, donc je n’y assisterai pas.

Je vous donne congé dimanche prochain. Dès que je serai revenu de Chenonceaux, je vous écrirai.

Notre dîner aura lieu probablement de vendredi prochain en huit (l’avant-veille de mon départ pour Croisset). Le jour convient à Zola et à moi.

Il s’agit de découvrir un local aéré.

Votre vieux vous embrasse.