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DE GUSTAVE FLAUBERT.

1516. À ÉMILE ZOLA.
[Paris], 23 novembre 1874.
Mon cher Ami,

J’ai retiré ma pièce, W[einschenk] ayant lui-même reconnu qu’il ne pouvait la jouer.

Le Sexe faible est maintenant dans les mains de Peragallo, qui va le porter à Montigny, lequel n’en voudra pas.

N’importe ! Je me sens fortement soulagé.

Tout à vous.

À dimanche, n’est-ce pas ?


1517. À GEORGE SAND.
[Paris], mercredi, 2 décembre 1874.

J’ai des remords à votre endroit. Laisser si longtemps sans réponse une lettre pareille à votre dernière est un crime. J’attendais pour vous écrire que j’eusse à vous apprendre quelque chose de certain sur le Sexe faible. Ce qu’il y a de certain, c’est que je l’ai retiré de Cluny, il y a huit jours. Le personnel que Weinschenk me proposait était odieux de bêtise, et les engagements qu’il m’avait promis, il ne les a pas faits. Mais, Dieu merci, je me suis retiré à temps. Actuellement ma pièce est présentée au Gymnase. Point de nouvelles, jusqu’à présent, du sieur Montigny.

Je me donne un mal de cinq cents diables pour