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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Je me réjouis en songeant que je n’ai plus qu’une quinzaine à passer dans la solitude, car je compte sur toi le 15 prochain, ma chérie.

Depuis que je suis revenu ici, j’ai fait sept pages ! Mon premier chapitre sera terminé quand tu viendras.

J’espère que la peinture, cultivée dans la compagnie de ta chère Frankline, t’aura un peu remonté le moral.

Adieu, pauvre chat. Mille tendresses de

Vieux.

Je suis bien fâché que vous ayez raté votre location de Pissy. Il me semble que depuis quelque temps ça ne va pas […].


1501. À SA NIÈCE CAROLINE.
[Croisset], jeudi [8 octobre 1874].

Je viens d’écrire à Zola et à Weinschenk pour leur demander l’époque où l’on m’appellera. De plus, Banville doit passer lui-même au théâtre. D’ici à très peu de temps, j’aurai une réponse et nous saurons à quoi nous en tenir, mon loulou.

J’ai reçu lundi les 500 francs de Daviron. Mais j’attendais une lettre de toi, pour « t’en accuser réception ».

Banville est venu ici, dimanche soir, avec son fils[1], jeune homme âgé de 15 ans, et qui a l’air d’une petite demoiselle. Je les ai menés à la Bouille (naturellement) et ils sont repartis mardi soir.

  1. Son beau-fils, le peintre Georges Rochegrosse.