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DE GUSTAVE FLAUBERT.

rons qu’il en sera de même bientôt de ma chère fille. J’ai été hier dîner chez Lapierre. Madame était dans son lit, ayant un érysipèle à la face, par suite de la piqûre d’un moustique. Convives : Mmes Brainne et Pasca et le sieur Houzeau.

J’étais invité à aller passer la semaine à Reuilly, chez Mme André. Mais j’ai autre chose à faire que de me trimbaler dans les châteaux. D’ailleurs, mes bonshommes m’amusent plus que la société des riches.

À l’heure qu’il est, on enterre le père Risler (un sujet de moins pour mes conversations dans mes visites aux bourgeois de Rouen).

Maintenant, attention à ce qui suit, et réponse immédiate, je t’en prie :

1o  L’économe de l’Hôtel-Dieu m’a envoyé ce matin la note de Mlle Julie s’élevant à la somme de 388 francs. Il me serait difficile de les envoyer, puisque je n’en possède que 250. Elle en a 300 ; mais Bidault doit en avoir à elle.

Que dois-je faire ?

2o  Et mon vin ? je ne le vois pas venir.

Il y avait encore une troisième question dans ma dernière lettre. Je ne me souviens plus de laquelle.

Elle était adressée à ton mari.

Sent-il que les Eaux-Bonnes lui fassent du bien ?

Je crois que Théodore de Banville viendra me voir dans huit ou dix jours. Quant à Popelin et à Giraud, aimes-tu mieux que je les invite pendant que tu seras là ? Ce sont d’aimables gens. Mais si tu ne dois rester (au mois d’octobre) que peu de jours ici, j’aime mieux être seul avec