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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Autre réclamation audit sieur Commanville : MON VIN ! Je ne vois venir aucune barrique de vin !

J’ai beaucoup cabotiné pendant ces derniers jours. Mes acteurs seront satisfaisants. J’en aurai même quelques-uns de bons, entre autres Mme Hamet (celle qui a joué dans les Deux Orphelines le rôle de la Frochard). Pour ma Cocotte, j’en aurai une très belle (Cocotte), Mlle Kléber, mais j’ignore son talent.

Peragallo (l’agent dramatique) m’a demandé la Féerie, sûr, dit-il, de la placer. Je la lui donnerai quand je reviendrai à Paris, vers la fin d’octobre, sans doute. Je voudrais d’ici là avoir fini l’introduction de Bouvard et Pécuchet. Je me sens en bonne disposition de travail. Mais je suis gêné par mes désordres intestinaux qui m’empêcheront demain d’aller dîner chez Mme Lapierre.

J’espère que demain matin j’aurai des nouvelles de ma pauvre fille. Il faudra que tu viennes pendant le mois d’octobre, mon loulou, d’abord pour me voir et puis pour décider que faire de Julie pendant mes absences.

Adieu, pauvre chat. Je t’embrasse tendrement.

Ta vieille Nounou.

Mes amitiés à Frankline. Je regrette de n’être pas en tiers dans votre aimable société.