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CORRESPONDANCE

Calme plat dans le bon Paris.

Bouvard et Pécuchet ont du revif, à distance. Ce que j’ai fait me paraît mieux, et le reste se tasse.


1489. À SA NIÈCE CAROLINE.
Paris, vendredi matin, 4 septembre 1874.

Je ne comprends goutte à l’entêtement d’Ernest ! Pourquoi se refuse-t-il à subir son traitement, qui n’est pas bien rigoureux ? Tu lui diras une dernière fois, de ma part, qu’il a tort et que je souhaite qu’il ne s’en repente pas plus tard. Maintenant, bonsoir, c’est son affaire. Aurait-il la tête attaquée ? car sa conduite me paraît tenir à la démence !

Tu dois avoir maintenant les Winter. Après eux ce sera Mme Desgenetais, puis Frankline. Donc, mon pauvre chat, il me semble que toutes « les chambres d’ami » seront prises dans ta villa, d’ici à longtemps, si bien que je ne vois pas le moyen de t’y faire une visite sérieuse. Mais je pourrais bien y aller dîner un dimanche. Il faudra que je revienne à Paris vers la fin d’octobre. Ainsi, pas de Caro à la fin du mois d’octobre dans le pauvre Croisset ! Enfin, nous verrons à nous arranger. Ce qu’il y a de sûr, c’est que j’ai bien envie de bécoter ta chère mine. J’ai vu Mme Brainne : son fils n’est pas aussi mal qu’on te l’avait dit. En effet, la Princesse a été à Arensberg, « ne pouvant faire autrement », mais elle est revenue depuis plusieurs jours. J’ai vu hier,