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DE GUSTAVE FLAUBERT.

L’un est M. Schmidt[1] ! et l’autre X… très important, me souligne Tourgueneff. Viardot peut vous renseigner là-dessus ; il vous dira où écrire à Tourgueneff, et Tourgueneff vous répondra.

Je suis éreinté par deux jours de chemin de fer et de carriole, et votre ami jouit pour le moment d’un mal de tête conditionné ! Dès que je serai remis, je commencerai l’analyse de Froehner pour votre Salammbô.

Faut-il être bête pour avoir égaré, ou brûlé, cette lettre du Moscove !

Il a l’air de tenir beaucoup à ce que ces deux critiques allemands parlent de mon livre. L’un est le Sainte-Beuve de la Germanie.

Tout à vous et aux vôtres, cher ami.

Votre.

1454. À GEORGE SAND.
Croisset, mardi 26 mai [1874].
Chère bon Maître,

Me voilà revenu dans ma solitude. Mais je n’y resterai pas longtemps, car, dans un petit mois, j’irai passer une vingtaine de jours sur le Rigi pour respirer un peu, me délasser, me dénévropathiser ! Voilà trop longtemps que je n’ai pris l’air, je me sens fatigué. J’éprouve le besoin d’un peu de repos. Après quoi, je me mettrai à mon

  1. L’article de Julian Schmidt parut dans les Preussische Jahrbücher, XXXIV (1874), 5 tes Heft.