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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Hallays ne m’ont pas reconnu. L’ombre de Flaubert a proféré quelques sons… confus… et a tout accordé, tout concédé, par lassitude, dégoût, avachissement, et pour en finir. Ah ! c’est une jolie école de démoralisation que le théâtre !

Donc l’affaire de la Censure est terminée.

Je me résume : 1o  Il faut que nous nous entendions pour les costumes, ou plutôt parlez-lui, vous-même ; seul, je n’oserais !

2o  Tâchons de mettre en scène la fin du IIIe acte, telle qu’elle est.

3o  Faites vos efforts pour venir demain, dimanche.

Il est temps d’aller se coucher, je crève.

À vous, mon bon (quoique — ou plutôt parce que — vous me faites subir de rudes étamines).

Votre.

Je me recommande toujours à Mme Carvalho.


1433. À GEORGES CHARPENTIER.
[Paris], samedi soir, minuit [janvier 1874].
Mon cher Ami,

Vous êtes beau comme un ange !!!

J’ai reçu ce soir la fin des premières épreuves de Saint Antoine.

Faites-moi le plaisir (si vous n’avez rien de mieux à faire), de venir aujourd’hui dimanche chez moi. Je vous attendrai jusqu’à 6 heures du soir et nous règlerons tout. J’ai à moi tout l’après-midi, et