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DE GUSTAVE FLAUBERT.

de partir demain pour Bade. Viens m’établir dès octobre à Paris. Verrons souvent alors. » Si bien que mon désappointement est adouci par cette seconde phrase.

Je ne suis pas fâché de me retrouver au frais dans mon cabinet, et je vais me remettre au travail.

Adieu, mon bon petit critique, mon auditeur enthousiaste, ou mieux ma chère fille.

Ton vieil oncle qui t’embrasse bien fort.


1067. À PHILIPPE LEPARFAIT.

Entièrement inédite.

Lundi 5 h.

Hier matin, pendant que je te croyais à Évreux, j’ai reçu une lettre de Duquesnel qui me dit de venir « maintenant » pour régler les costumes, les décors et les coupures, puis de revenir dans une dizaine de jours pour le commencement des répétitions. Dans cette lettre, il me dit qu’il m’attend lundi (aujourd’hui) ou mardi. Je lui ai répondu qu’il aurait ta visite en même temps que ma lettre et il ne va pas savoir ce que tout cela signifie.

Bref, je fais mes paquets dès ce soir et je pars définitivement pour Paris, dès que je t’aurai vu. Donc, accours me dire adieu et convenir de nos résolutions.

À toi,

Ton G. Flaubert.