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CORRESPONDANCE

Remercie ce brave Malenfant de sa bonne lettre. J’attends l’envoi de Malot et celui de Caudron.

Mon déménagement m’occupe beaucoup, et je corrige trois épreuves par jour ; tu vois que je suis occupé.

Embrasse ta mère pour moi et qu’elle te le rende.

Ton G. Flaubert.

Ma position avec l’Odéon est superbe car ce n’est pas ma pièce et je puis parler haut, sans ridicule ; de plus j’apporte un succès ; de plus Chilly (ceci est en dehors d’Aïssé) m’a refusé un petit engagement d’actrice, poliment, c’est vrai, mais c’est un précédent dont je me servirai.

Je te répète, mon bon Philippe, qu’en agissant aussi noblement que tu l’as fait, tu n’as pas agi sottement ; au contraire !


1059. À PHILIPPE LEPARFAIT.

Entièrement inédite.

Jeudi matin.

Tu m’en demandes plus que je n’en sais.

J’ai supplié, par deux fois, d’Osmoy de venir cette semaine et de m’avertir du jour et de l’heure ; il m’a simplement répondu qu’il viendrait à la fin de la semaine.

Comme, à partir de lundi prochain, je n’aurai plus un meuble chez moi, je m’en irai à Saint-Gratien, mais je viendrai presque tous les jours