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DE GUSTAVE FLAUBERT.

1278. À PHILIPPE LEPARFAIT.

Entièrement inédite.

[Paris], dimanche 2 heures, [mars 1872.]
Mon cher Philippe,

J’arriverai demain à Rouen par l’omnibus qui part de Paris à midi. Et j’ai beaucoup de choses embêtantes à te narrer. Je me suis fâché à mort avec le sieur Lévy. La colère que j’ai eue contre lui mercredi matin m’a rendu malade ; tout cela est long à t’expliquer. Tâche de venir mardi au [sic] Croisset, ou demain, à 4 heures et demie, à la gare.

Je n’ai pas (malgré ma fureur) fait jusqu’à présent aucune bêtise.

Lévy m’a nié en face une parole donnée, celle d’avancer les frais d’impression.

À demain ou après-demain.

Ton.

1279. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, mardi, 11 heures [26 mars 1872.]
Mon Loulou,

Ta grand’mère a très bien supporté le voyage et, malgré l’abominable état où est plongé Croisset, son humeur est bonne.

Je n’en dirai pas autant de la mienne. Mon irascibilité touche à la démence.

Je vais m’habiller pour aller à Rouen payer des