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CORRESPONDANCE

(courrier des théâtres). Cela vient d’eux ! Ils se mordent les pouces et voudraient la crevaison de Latour Saint Ybars.

Je t’embrasse ainsi que ta brave maman.


1244. À SA NIÈCE CAROLINE.
Lundi, 4 h. ½. [Début de décembre 1871.]
Mon pauvre Caro,

Il m’est impossible d’aller vous voir aujourd’hui. J’attends d’Osmoy qui doit arriver à 5 heures (d’après son télégramme d’hier). J’ai du côté de l’Odéon des embêtements graves.

Que ferai-je demain ? Je n’en sais rien. Je tâcherai d’aller embrasser notre chère vieille, quand même.

Si tu avais quelque chose de particulier à me mander, envoie-moi un commissionnaire.

Il est probable que je serai chez vous à l’heure du déjeuner (ou pour le déjeuner). Mais j’aime mieux ne pas donner de rendez-vous.

Demain, j’attends Tourgueneff qui doit être arrivé de ce matin à Paris.

Ma Préface, que j’ai retouchée, a fait fondre en larmes E. de Goncourt : il la trouve magnifique. Je l’ai encore retravaillée jusqu’à 3 heures du matin.