mieux rester ici, dans « le silence du cabinet », à gueuler mes phrases emphatiques, que de m’en aller à Paris me bouleverser les nerfs et dépenser mes pauvres monacos, peu nombreux.
Ton oncle devient scheick, il n’aime pas le dérangement.
Adieu, pauvre chère Caro, à bientôt.
Ton vieux chanoine de Séville.
Ouf ! je viens de finir « mes dieux », c’est-à-dire la partie mythologique de mon Saint Antoine, sur laquelle je suis depuis le commencement de juin. Comme j’ai envie de vous lire ça, chère maître du bon Dieu !
Pourquoi avez-vous résisté à votre bon mouvement ? Pourquoi n’êtes-vous pas venue cet automne ? Il ne faut pas rester si longtemps sans voir Paris. Moi j’y serai après-demain et je ne m’y amuserai pas de tout l’hiver, avec Aïssé, un volume de vers à imprimer (je voudrais bien vous montrer la Préface[1]), que sais-je encore ? Une foule de choses peu drôles.
Je n’ai pas reçu le second feuilleton annoncé. Votre vieux troubadour a la tête cuite. Mes plus longues nuits, depuis trois mois, n’ont pas été au delà de cinq heures. J’ai pioché d’une manière