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CORRESPONDANCE

lundi. Monsieur ton oncle n’a pas dé-parlé de tout le repas !

Aujourd’hui visite de la mère Heuzey et du jeune Desbois (pour le monument de Bouilhet). Voilà toutes les nouvelles, pauvre loulou. Et toi, que deviens-tu ? Tu n’as pas trop l’air de t’amuser. Est-ce que les affaires d’Ernest t’inquiéteraient plus que tu ne le dis ? Il me semble que tu étais moins « morose » à Dieppe qu’à Paris. Quel dommage, pauvre Caro, que nous ne vivions pas ensemble ! Ce serait doux pour l’un comme pour l’autre !

N. B. — J’allais oublier le Positif ! Prie ton époux de nous envoyer de l’argent. Je n’ai plus que 40 francs pour tenir la maison. C’est peu.

Ton Vieux.

Duquesnel ne m’ayant pas encore écrit, je ne sais rien de ce qui se passe à l’Odéon : il ne m’appellera qu’après la première de Charles-Edmond. Mais comme je ne lis aucun journal de théâtre, j’ignore si les Créanciers du bonheur durent encore.

Bref, il m’est impossible de te dire l’époque de notre arrivée.


1221. À PHILIPPE LEPARFAIT.

Entièrement inédite.

Vendredi 3 heures. [1871]

Rien de nouveau pour la pièce, bien entendu. J’ai passé hier tout mon après-midi aux Estampes et j’y retourne demain.