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CORRESPONDANCE

de ta bonne petite boule, ferme et haute. J’aurai fini, dimanche, les plaintes d’Isis. Et huit jours après, j’espère commencer l’Olympe. Mais je ne serai pas débarrassé des dieux avant la fin d’octobre. Alors, je pousserai un joli ouf ! Car c’est un lourd fardeau.

« Quelle responsabilité ! » comme dirait Berthelot.

Fais-moi le plaisir de m’envoyer le plus promptement possible le plan du monument[1]. Je voudrais le montrer dimanche à Desbois. Depuis le matin la pluie tombe à verse et Monsieur va se priver de son bain. La mère Sand m’a envoyé hier les deux photographies de ses deux petites-filles qui sont des amours. […]

Mille félicitations, mon Caro, de votre enthousiasme artistique ; je voudrais être avec vous pour faire la troisième Muse. Mes bons souvenirs à ta compagne.

Ton vieil oncle en baudruche.

1209. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, dimanche 5 heures, 17 septembre 1871.
Ma chère Caro,

Nous avons eu de tes nouvelles tout à l’heure par Frankline qui a déjeuné avec nous et que j’ai trouvée considérablement « forcie ». Je te remercie de ta bonne lettre d’hier, et surtout du dessin,

  1. Plan du monument Bouilhet.