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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Nous revoilà dans les mêmes tracas que cet hiver.

Adieu, pauvre chérie. Je t’embrasse bien fort ainsi que maman.

Ton vieux scheik.

1159. À SA NIÈCE CAROLINE.
Londres. Jeudi, 4 heures [23 mars 1871].
Ma chère Caro,

Je suis arrivé ce matin à Londres, non sans difficulté, et là j’y ai appris par ta lettre de mardi que vous vous étiez décidées sagement à retourner à Dieppe. Tu m’y reverras lundi, mon intention étant de revenir par New-Haven.

Tâche donc de me répondre tout de suite : Hatchett’s hotel, Dover street, London W.

Je voudrais savoir s’il y a des Prussiens à Croisset, car où aller maintenant ? Je crois cependant que l’agitation de Paris touche à sa fin. Peut-être pourrons-nous y aller dans quelque temps.

Ton vieux scheik d’oncle.

Je vous ai envoyé force lettres et télégrammes. J’ai reçu une lettre de maman et une de toi !