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DE GUSTAVE FLAUBERT.

des musées impériaux) à propos du musée Campana. M. Cornu et ses deux co-administrateurs, justement blessés par les imputations contenues dans cette lettre, ont dû nécessairement y répondre. Vous avez reçu cette réponse ; ils espèrent que vous la publierez intégralement et le plus tôt possible. C’est un droit qu’il leur serait pénible de réclamer par sommation d’huissier.

M. Cornu, qui sait que vous êtes de mes amis, m’a prié de faire auprès de vous cette démarche officieuse.

J’ajoute, de mon chef, que M. Cornu appartient au petit groupe de mes plus intimes ! Tout ce que vous ferez pour lui sera fait pour moi.

Mille remerciements d’avance. Je vous serre les mains très cordialement.


747. À SAINTE-BEUVE.
[Paris, 23-24. décembre 1862.]
Mon cher Maître,

Votre troisième article sur Salammbô m’a radouci (je n’ai jamais été bien furieux). Mes amis les plus intimes se sont un peu irrités des deux autres ; mais moi, à qui vous avez dit franchement ce que vous pensez de mon gros livre, je vous sais gré d’avoir mis tant de clémence dans votre critique. Donc, encore une fois, et bien sincèrement, je vous remercie des marques d’affection que vous me donnez, et, passant par-dessus les politesses, je commence mon Apologie.