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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Quand vous l’aurez vu, vous et Monseigneur, vous me l’enverrez en me communiquant vos remarques, et il ne me restera plus qu’à le signer en arrivant à Paris.

Je vous ai envoyé ce matin un mot par le télégraphe. J’attends encore la réponse. Je suis obligé de clore ma lettre.

Lévy attend une solution définitive lundi soir. J’ai écrit une lettre explicite à Bouilhet. Tâchez qu’il vous la montre. Au reste, je lui dis de la porter chez vous avant d’aller chez Lévy. Mais il n’y a plus, je crois, de confusion possible.

Adieu. Tout à vous. Merci.


733. À ALFRED BAUDRY (?)[1].
Vichy, samedi [23 août 1862].

J’attendais toujours pour vous écrire, mon cher vieux, que j’eusse quelque chose de neuf à vous narrer.

Or, ce matin, en même temps que votre lettre, j’en recevais une autre de Bouilhet où il me dit que Lévy accepte toutes mes conditions.

C’est-à-dire que j’ai :

1o Une édition in-8o ;

2o Pas d’illustrations ;

Et 3o La somme de dix mille francs net, sans que le ms ait été lu.

Maintenant, je vous prie de garder pour vous

  1. Destinataire présumé.