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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Est-ce assez beau, l’affaire Baudin[1] ! Quels maladroits !

Bien que je ne sois pas tout à fait une immondice et que Mme Feydeau soit loin de ressembler à un mur, je te prie de me déposer à ses pieds.

P.-S. En mai 1849, existait une société ayant pour but de fournir des ornements au culte catholique, soutanes, reliques, etc. Cette société, qui avait pour chef M. de Savouillon, avait été fondée par M. de Calonne.

Renseignements sur icelle, s. v. p.

N’est-ce pas là dedans qu’était le gars Barbey d’Aurevilly ?

J’ai passé une partie du mois d’août à Paris, mais ne me suis pas présenté à ton domicile, croyant que tu étais à Trouville. Tu dois y être encore ; avec les de Goncourt ? Je les avais priés de me donner de tes nouvelles, ils ne m’ont pas écrit.


1004. À LA PRINCESSE MATHILDE.
Lundi [novembre 1868].
Princesse,

Si j’en avais cru mon premier mouvement, j’aurais répondu tout de suite à votre dernière lettre qui m’a enthousiasmé comme littérature. Mais

  1. La poussée démocratique contre l’Empire venait de toute part. Il ne manquait que les désordres de la rue. Ils vinrent, à l’occasion d’un livre de Ténot où fut exploitée la mort du député Baudin, tué sur une barricade, en 1851, « pour 25 francs ».