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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Je suis fâché d’apprendre que votre vieux Giraud[1] est malade. Quand vous m’écrirez, donnez-moi des nouvelles ; rien de ce qui vous intéresse ne m’est indifférent. D’ailleurs j’aime ceux qui vous aiment.

Je vous baise les deux mains, Princesse, et suis votre tout dévoué et très affectionné.

G. Flaubert.

À propos de vos mains, le moulage est-il bien venu ?

P.-S. — On ne fait plus de ces boules en caoutchouc, avec un tuyau mobile, dont je vous avais parlé. J’en ai cherché vainement samedi dernier. La parfumerie, en progrès comme le reste, a quitté cette mode pour les petits tubes de fer-blanc mou.


988. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, vendredi matin [fin août 1868].
Ma chère Caro,

Je n’avais pas besoin de ton petit rappel à l’ordre, car mon intention était de t’écrire aujourd’hui : 1o  pour vous remercier, Madame, de la gracieuse hospitalité, etc., et purs pour causer un peu avec toi.

Nous en causons (de toi). C’est là le fond de notre conversation entre ta grand’mère et moi. Son séjour à Dieppe lui a fait beaucoup de bien

  1. Artiste peintre, familier de la princesse Mathilde.