tance. Pour moi, voici le principe : on a toujours affaire à des canailles. On est toujours trompé, dupé, calomnié, bafoué, mais il faut s’y attendre et, quand l’exception se présente, remercier le ciel.
C’est pour cela que je n’oublie rien des plus petits bonheurs qui m’arrivent par une poignée de main cordiale, par un sourire. Tout est trésor pour les pauvres.
Je vous demande pardon de vous parler sur ce ton-là, Princesse, mais il me semble que vous me le permettez, n’est-ce pas ?
J’avais pensé à vous envoyer de la crème de Sotteville ; mais on m’a dit, hier, que vous deviez en recevoir lundi prochain. Vous voyez que je connais vos actions.
Ne vous laissez pas assombrir ; c’est une mauvaise habitude. J’espère que votre prochaine lettre m’apprendra que vous allez mieux.
Il fait bien beau temps. Sortez-vous ? Faites-vous les promenades ? Et la peinture ?
Moi, j’attends Pâques avec impatience, car à ce moment-là je vous reverrai, et je pourrai vous baiser les deux mains, Princesse, en vous redisant encore que je suis
« Vous pouvez envoyer le roman à Mlle Cahen, rue Saint-Jacques, 350. Il passera probablement