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DE GUSTAVE FLAUBERT.

avec une préface qui fait du bruit, mais que je ne connais pas encore.

Puisque tu es si plongé dans l’oriental moderne, pense à moi pour mon futur roman de Harel-Bey.

J’ai bien envie de te revoir, car tu me manques singulièrement. Amitiés à Cernuschi. Je t’embrasse à deux bras et te bécote sur les deux joues ; soigne ton ventre et pense à ton vieux.

Maisiat va bien ; je l’ai vu dimanche dernier.


962. À LA PRINCESSE MATHILDE.
Samedi soir [1868].

Comment ! « des excuses », Princesse ? Et de quoi donc ? « Si vous l’avez encore » (cette lettre). Je crois bien ! Et les autres aussi ! Rien de vous n’est à perdre.

D’ailleurs, voici la phrase en question, que je m’étonne maintenant de n’avoir pas lue couramment : « Je suis sûre que la vue de ce ménage[1] vous laissera la sécurité pour leur avenir ; mais ne sommes-nous pas curieux ? qu’en pensez-vous ? »

Quant à l’incident nouveau, je trouve que ce bon Sainte-Beuve n’a pas été très philosophe. Il me semble qu’à sa place j’en aurais ri. Je me vante peut-être ; mais il y avait, je crois, mieux à faire qu’à se fâcher.

Je voudrais vous retrouver dans la correspondance de Voltaire une lettre qu’il envoyait à Thi-

  1. M. et Mme Taine.