Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 5.djvu/342

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
336
CORRESPONDANCE

timent de ma bibliothèque qui contient Tacite, Plutarque et Shakespeare, ceux qu’on relit toujours et dont on se nourrit. Cela n’est pas une manière de parler, car vous êtes certainement l’auteur français que j’aie le plus lu, relu.

Il me tarde de vous voir pour vous remercier encore une fois, mon cher maître. Je sais que vous avez eu la bonté de passer chez moi au mois de septembre dernier. Je ne reviendrai pas à Paris avant la fin de janvier.

Voulez-vous avoir la bonté de me rappeler au souvenir de Mme Michelet ?

Permettez-moi de vous serrer les deux mains.

Votre admirateur et très affectionné.


942. À MADAME JULES SANDEAU.
[Croisset] samedi [novembre 1867].

Si je vous écrivais chaque fois que je pense à vous, je me ruinerais en timbres-poste. Comment d’ailleurs ne songerais-je pas à votre jolie mine, puisque je l’ai là, devant moi, clouée sur mon armoire aux pipes ! Je voudrais bien la voir en nature. C’est tout ce que j’ai à vous dire.

Que faites-vous ? Que lisez-vous ? etc. Et votre cher fils ?

Vous devez être maintenant revenue à l’Institut ?

Comment va Madame Plessy ? On m’a conté qu’elle était ou avait été très malade.

Quant à votre ami, il espère, à la fin de jan-