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CORRESPONDANCE
Adieu donc. Bon courage et bonne humeur surtout, c’est l’essentiel.
À vous.
Parlez-moi un peu de ce que vous faites. Nous ne vous verrons pas avant la fin de février.
880. À GEORGE SAND.
[Croisset] nuit de mercredi [5-6 décembre 1866].
Oh ! Que c’est beau, la lettre de Marengo l’hirondelle[1] ! Sérieusement, je trouve cela un chef-d’œuvre ! Pas un mot qui ne soit un mot de génie. J’ai ri tout haut à plusieurs reprises. Je vous remercie bien, chère maître, vous êtes gentille comme tout.
Vous ne me dites jamais ce que vous faites. Le drame[2], où en est-il ?
Je ne suis pas du tout surpris que vous ne compreniez rien à mes angoisses littéraires ! Je n’y comprends rien moi-même. Mais elles existent pourtant, et violentes. Je ne sais plus comment il faut s’y prendre pour écrire et j’arrive à exprimer
- ↑ La lettre de « Marengo l’hirondelle » est une plaisanterie, de George et de Maurice Sand, qui a été publiée dans la Correspondance George Sand-Flaubert, p. 46, avec l’orthographe très fantaisiste imaginée par la mère et le fils. Cette lettre est signée : « Victoire Potelet, ditte Marengo Lirondelle, femme Dodin. » Elle est timbrée par la poste, Paris, 4 décembre 1866, c’est-à-dire du mardi, ce qui permet de dater très exactement celle de Flaubert. (Note de René Descharmes, édition Santandréa.)
- ↑ Cadio.