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DE GUSTAVE FLAUBERT.

853. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, mercredi, 8 heures du matin [18 juillet 1866].
Mon Carolo,

Ta bonne maman est tellement occupée et dérangée que c’est moi qui suis chargé de t’écrire.

Le père Cloquet est arrivé hier à 3 heures, seul. Mme Cloquet vient demain et ils ne repartiront que samedi. Nous ne savons trop que faire pour les occuper, et tant qu’à moi, ça dérange tous mes petits projets. Je suis obligé de contremander mes rendez-vous. Je partirai de Croisset samedi avec M. et Mme Cloquet.

Ta bonne maman ne pourra pas être à Dieppe dimanche. Il lui faudra, au moins, un jour ou deux pour resserrer tout son bataclan.

C’est bien fâcheux que tu n’aies pas pu venir pour embellir notre foyer par ta présence.

Adieu, pauvre loulou. Amitiés à ton mari. Je t’embrasse bien fort.

Est-ce que tu n’auras pas Flavie ? (Sa mère nous l’a dépeinte comme paralysée. Nous n’y comprenons rien.)

Quand tu la verras, n’oublie pas mes questions sur le tiers ordre.

Réponds-moi avant ton départ.