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CORRESPONDANCE

volume du père Michelet (il m’en a fait cadeau avant votre départ) ; 3o  enfin toutes lettres et brochures qui peuvent être chez moi depuis mon dernier voyage.

Je me réjouis de savoir que mon humble « réduit » vous plaît. Par l’affreux temps qu’il fait, vous êtes mieux chez le ganachon qu’à l’hôtel. Tu vas pouvoir faire des courses, mais tu n’as pas la Divine pour te trimbaler avec elle dans les musées.

Quand revenez-vous ?

Je me garderai bien de dire à Ed. de Goncourt la rencontre qu’il a faite et sa méprise, afin d’éviter un suicide.

Nous avons aujourd’hui à dîner la mère Lebret. Quelle fête !

Adieu, mon pauvre loulou. Je t’embrasse très fort. Amitiés à ton mari.

Ton vieil oncle.

851. À SA NIÈCE CAROLINE.
Londres, mardi, 8 heures du soir [fin août 1866].
Ma chère Caro,

Je ne veux pas m’en aller de Londres avant de t’avoir écrit un mot. Maman m’a dit que tu seras revenue à Rouen mercredi ; donc, j’espère que ceci t’arrivera bientôt.

Je pars demain à 6 heures ½ du soir et, au lieu de me trimbaler pendant trente-six heures par les