Caro, si ce n’est que je regrette tes visites, bien qu’elles fussent rares et courtes, et je t’embrasse ainsi que ton époux.
P — S. — Si tu t’ennuies trop, en faisant beaucoup de bassesses tu pourrais arriver à te faire inviter chez X*** !!!
Ou bien, va un peu à la campagne. Rien n’est charmant comme la Famille à la Campagne.
Ta grand’mère m’a écrit que tu étais pâlie, maigrie et fatiguée. C’est le résultat d’un hiver trop échevelé et de la vie brûlante de Paris. Tâche de te reposer et de reprendre ta bonne mine. Quant à moi, voilà quinze jours que je suis dans l’impossibilité de marcher et même de me tenir debout, ce qui joint à mes trois semaines fait que, depuis deux mois, j’en ai passé plus d’un chez moi. Telles sont mes folichonneries dans la capitale. J’ai voulu, dimanche, aller dîner chez Mme Husson et m’en suis très mal trouvé. Aujourd’hui, pour la première fois, je n’ai plus de cataplasmes ; j’en profite pour me purger, si l’on peut