Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 5.djvu/183

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
177
DE GUSTAVE FLAUBERT.

socialiste. C’est curieux, parole d’honneur ! Ça m’a fait l’effet d’une de ces fortes latrines, où l’on marche à chaque pas sur un étron. Chaque phrase est une ordure. Le tout à la gloire de Courbet et pour la démolition du romantisme ! Ô saint Polycarpe !

Amitiés aux amis. Tout ce que vous trouverez de plus respectueusement cordial pour la Princesse. Je vous embrasse.

Écrivez-moi donc un peu longuement, puisque vous êtes deux. J’ai besoin de distraction, je vous jure.


817. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, lundi, 6 heures [août 1865].
Ma chère Caro,

Ta grand’mère passe maintenant d’assez bonnes nuits ; en somme, elle va mieux, bien qu’elle souffre toujours dans le dos. On l’a mise au vin de quinquina, au malaga et aux viandes rouges pour lui redonner des forces. Mais elle s’ennuie ! elle s’ennuie ! elle s’ennuie !

Éortin[1] lui conseille, si elle se trouve un peu mieux à la fin de cette semaine, d’aller passer quelques jours à Dieppe ; et c’est ce qu’elle fera probablement : elle a grand besoin de distraction, pour ne pas tomber dans l’hypocondrie.

Quant à moi, je crois que je suis en re-train de

  1. Médecin à Croisset.