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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Clotilde, me voyant au bras de Mme Sandeau, a demandé à sa cousine Mathilde si c’était ma femme ; là-dessus plaisanteries des deux princesses sur mon compte. Tels sont les spirituels cancans que j’ai à te narrer.

Tu ne me dis pas quand est-ce que Flavie revient et tu ne m’as pas donné le numéro du régiment de ce malheureux La Chaussée. Au reste, l’armée doit revenir du Mexique.

Je me réoccuperai de l’Africaine, mais je ne sais pas si on la jouera cet hiver. Les Vieux Garçons[1], la Sœur de Jocrisse[2] au Palais-Royal et Thérésa sont les succès du jour. Je n’ai pas encore été au spectacle et n’irai point, n’ayant pas le temps. Adieu, mon vieux loulou. Amitiés à ton mari, je t’embrasse bien fort.

Ton ganachon.

809. À SA NIÈCE CAROLINE.
Paris, vendredi, 2 heures [10 mars 1865].
Mon Loulou,

Ta grand’mère m’écrit ce matin que vous partez définitivement mardi prochain et qu’elle viendra avec vous, en quoi je l’approuve.

Vous arriverez probablement par le train de 4 heures 20. Dites-le-moi, afin que j’aille à votre rencontre.

  1. Les Vieux Garçons, de Sardou.
  2. La Sœur de Jocrisse, par Varner et Duvert.