Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 4.djvu/449

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
443
DE GUSTAVE FLAUBERT.

nant ? Une histoire de Cambyse. Mais je regrette ce rêve-là, je suis trop vieux et puis ! et puis ! Adieu, mon pauvre vieux, bon courage. Je t’embrasse très fort.


687. À EUGÈNE CRÉPET.
Lundi soir [15 juillet 1861].

Je viens de recevoir vos deux beaux volumes[1], mon cher ami, cadeau dont je vous remercie très fort. J’attendrai pour vous en parler que je les aie lus à loisir, — car ce ne sont point là de ces choses qu’on avale en un après-midi — et pour le moment je suis accablé de besogne.

Je me suis juré de ne revenir à Paris qu’avec mon roman terminé. Mais, à mesure que j’avance dans ce travail, j’en vois toutes les difficultés, et tous les défauts, et je ne suis pas gai.

J’aurai fini, si mes défaillances ne sont pas trop fortes, au mois de janvier prochain.

Je crois au succès de votre publication « dont le besoin se faisait sentir ». En tout cas, vous aurez fait là une œuvre méritoire. Ce que j’ai feuilleté, ce soir, des notices m’a plu.

Voilà tout ce que je peux vous dire.

Adieu, bonne chance, bonne santé, bonne humeur.

Je vous serre la dextre tendrement.

À vous.


  1. Les poètes français.