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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Ne dites rien de tout cela à personne, on se moquerait de moi encore bien plus. Mais puisque vous aimez les confidences, en voilà une.

Et vous ? N’est-ce pas le moment où vous vous remettez à la besogne !

Je ne comprends rien au gars Chojecki. Pas de nouvelles ! Il est vrai qu’il doit maintenant être en répétition aux français. Mais j’en aurai le cœur net dans un mois. Et je vous dis que votre roman paraîtra et qu’il réussira, quoique ce soit bon.

À bientôt.

Je vous baise les mains malgré vos injustes rancunes.


649. À MADEMOISELLE AMÉLIE BOSQUET.
[Croisset, juillet 1860].

Ci-joint, chère amie, une réponse que j’ai reçue de Charles-Edmond il y a quelques jours, et une réplique de votre serviteur, que j’ai gardée afin de vous la montrer. J’attends la suite.

Vous voyez que j’avais pensé à vous. Patientez, votre heure viendra. C’est bon. Je suis un mince artiste, mais un grand critique, je m’y connais, vous verrez !

Mille cordialités, je vous baise les mains, puisque les convenances (!!!) m’empêchent d’aller plus loin…

* ....................

À vous.

* Les lignes ponctuées expriment toujours la rêverie.