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DE GUSTAVE FLAUBERT.

581. À MADAME JULES SANDEAU.
Croisset, près Rouen [juin 1858].
Chère madame,

Voici tout ce que j’ai pu obtenir de renseignements sur Grandcamp. Je me dépêche de vous les envoyer.

Depuis que je suis ici, je n’ai fait que dormir, mais aujourd’hui je commence à me réveiller, et je vais me mettre aux Pénarvan[1]. Je suis étourdi par le calme et le silence qui m’entourent. Au milieu de tout cela, j’ai pensé à vous, comme vous voyez.

Je vous demande la permission de vous baiser les mains et de me dire, chère madame, Votre tout dévoué (formule à part).

N. B. — Il faut voir Rouen en allant à Caen.


582. À ERNEST FEYDEAU.
Croisset, dimanche soir [20 juin 1858].

Que deviens-tu ? Moi, j’ai d’abord passé quatre jours à dormir, tant j’étais éreinté ; puis, j’ai repassé à l’encre mes notes de voyage, et le sieur Bouilhet m’est arrivé.

  1. La Maison de Pénarvan, par Jules Sandeau (Bibl. franç., 3 avril 1858).