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DE GUSTAVE FLAUBERT.

530. À CHARLES LAMBERT.
[9 mai 1857].
Mon cher Ami,

Pouvez-vous me procurer le sieur Rochas ? Du Camp m’écrit que vous savez son adresse. J’aurais besoin de ce mortel qui a pris des vues photographiques de Tunis et des environs. Où repose-t-il sa tête ?

Tout à vous.

531. À JULES DUPLAN.
[10 ou 11 mai 1857.]

Merci, mon cher vieux, je me procurerai à Rouen l’Illustration[1] et la Revue des Deux Mondes[2].

J’ai reçu un numéro ce matin du Journal du Loiret où il y a un article de Cormenin très bienveillant. Mais vous l’avouerai-je, je n’en ai pas encore trouvé un qui me gratte à l’endroit sensible, c’est-à-dire qui me loue par les côtés que je trouve louables et qui me blâme par ceux que je sais défectueux. Peu importe du reste, la Bovary est maintenant bien loin de moi. Ma table est tellement encombrée de livres que je m’y perds.

  1. Illustration du 9 mai 1857. « Chronique littéraire », par Edmond Texier.
  2. Revue des Deux Mondes du 1er  mai 1857. Chronique de la quinzaine, par Charles de Mazade.