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CORRESPONDANCE


DE


GUSTAVE FLAUBERT

337. À LOUISE COLET.
En partie inédite.
[Croisset] Lundi soir, 1 heure de nuit
[27 juillet 1852].

J’en aurais encore pour quinze grandes journées de travail à revoir toute ma première partie[1]. J’y découvre de monstrueuses négligences. Mais je t’ai promis pour la semaine prochaine de venir ; je ne manquerai pas à ma promesse. Ce ne sera pas lundi, mais mercredi ; je resterai une huitaine. Nous devons aller à Trouville (où ma mère a besoin) vers le 15. Si je ne reviens pas exprès pour ton prix, chose que je ne puis te promettre, je viendrai te faire une petite visite dans les premiers jours de septembre, quand je ne serai pas encore bien en train et que le scénario de ma seconde partie sera bien retravaillé. Voilà sept à huit jours

  1. De Madame Bovary.