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DE GUSTAVE FLAUBERT.

montagnes, la musique, tous les sujets poétiques enfin. On pourrait la prendre au sérieux et elle est d’une grande intention de grotesque. Ce sera, je crois, la première fois que l’on verra un livre qui se moque de sa jeune première et de son jeune premier. L’ironie n’enlève rien au pathétique ; elle l’outre au contraire.

Dans ma 3e partie, qui sera pleine de choses farces, je veux qu’on pleure.

Ta lettre d’H…, ton affaire de ce matin, tout cela m’a bien fait et rendu gai.

Je t’embrasse de mes meilleures tendresses. Adieu, chère amie bien-aimée. À toi, mille baisers sur les lèvres. Ton G.

Dimanche matin.

Bouilhet n’a pas reçu « le petit mot pour le cher poète » annoncé par le billet de la Diva. Où est-il ? Tu as oublié de nous l’envoyer.


348. À LA MÊME.

En partie inédite.

[Croisset] Mardi soir [26 octobre 1852].

Je m’attendais à avoir un mot de toi ce matin pour me dire que ta fièvre était passée. Comment vas-tu ? Sans prendre tout de suite, comme toi, des inquiétudes exagérées, je voudrais bien savoir si tu n’es pas malade.

Ce ne sera pas au commencement de la semaine prochaine que nous nous verrons, mais vers la fin