là ma digression de cordonnier. D’où diable vient-elle ? D’un horrifique verre de rhum que j’ai bu ce soir, sans doute. Bonsoir.
En partie inédite.
Il est difficile d’entasser plus de bêtises que je ne l’ai fait hier au soir. Enfin, puisque c’est écrit, que ça parte ! Tu verras au moins par là que je ne ménage avec toi ni le temps ni le papier. Il était près de 3 heures quand je me suis couché ce matin.
Rien de neuf. La mer a été très forte aujourd’hui, la marée de cette nuit sera dure encore. Comme c’est beau la mer !
L’histoire de ma lettre que le vent envole et porte sur la fenêtre du curé m’a beaucoup amusé. Cela est très drôle. Tiens-moi au courant de tes affaires, chère Louise. Crois-tu réussir à l’Odéon ? As-tu vendu tes autres contes ? Qu’as-tu décidé pour eux ? Crois-tu que Babinet vienne me voir si je le réinvite ? Tu peux lui dire qu’il sera le bien reçu.
Mon frère a tout à fait renoncé à l’acquisition de son château. Son beau-père n’a pas voulu lui prêter d’argent (car il n’était pas assez riche pour faire maintenant cette acquisition : 300 000 francs). Mais quinze jours à réfléchir là-dessus me semblent monstrueux. Tous ces gens d’action sont si peu