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DE GUSTAVE FLAUBERT.

389. À LOUISE COLET.

Entièrement inédite.

Samedi, 1 heure [7 mai 1853].

Chère amie, il y a, partant de Paris, des trains qui partent à 11 heures, midi et 4 h 25 du soir et qui arrivent à 1 heure, 1 h 50 et 6 h 15, et ceux partant de Rouen sont à 10 h 35, 1 h 25 et 4 h 15. Celui qui me conviendrait le plus serait celui de 1 h 25 (express). Mais, comme il arrive à 3 h 39 à Mantes, cela te ferait attendre deux heures (en prenant, toi, celui qui part à midi). Il vaut mieux que je parte à 10 heures et demie et toi à 11 heures précises. Tu seras arrivée à 1 heure juste et moi à 1 h 15. Ainsi c’est convenu, prends le train de 11 heures. Tu auras seulement un quart d’heure à m’attendre.

Mes dents vont mieux ; j’ai plusieurs choses à t’apporter. Dans 48 heures nous serons ensemble. Mille bons baisers en attendant les vrais. À toi, à toi.

Ton G.

390. À LOUISE COLET.

Entièrement inédite.

Dimanche, 5 h du soir [15 mai 1853].

En arrivant ici, hier au soir, bonne et chère amie, j’ai trouvé cette lettre du père Hugo (encore le crocodile !), escortée d’un rediscours. Qu’en dois-je faire ? T’est-il destiné ? Je vais défi-