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APPENDICE[1].



LA PAYSANNE.

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Ronces, cailloux, ensanglantaient ses pieds ;
Comme un cerceau se courbait son échine,
Ses os perçaient sous sa noire poitrine,
Son chef battait ses genoux chancelants,
Et le soleil plombait ses cheveux blancs.
Tel qu’une lampe au fond d’une caverne
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Sous ces contours où saillit le squelette,
Grâce et fraîcheur, vous devinerait-on ?
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Jean l’agaçait de l’œil et de la lèvre :
Pour son désir ce n’était pas assez ;
Vous irritiez son amoureuse fièvre,
Taille, contours furtivement pressés !
De leur jeunesse ils suivirent la pente.
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Les jeunes gars ont quitté la charrue,
Les vieux bergers ont laissé leurs troupeaux,
Tout le hameau dans son unique rue
S’agite et sort comme aux jours de repos,

  1. En raison de la longueur de ce poème, nous ne donnons que les passages permettant au lecteur de suivre les corrections conseillées par Flaubert.