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DE GUSTAVE FLAUBERT.

de Bergerac. C’est énorme de fantaisie et souvent de style.

Peux-tu me dire l’époque à peu près précise de la lecture de ton prix ? Je pense avoir fini ma première partie à la fin du mois prochain. Nous irons à Trouville 15 jours au mois d’août. Si mon voyage à Paris se trouvait entre ces deux époques, ça m’arrangerait.

Adieu, chère femme bien-aimée, je t’embrasse sur le cœur. À toi, à toi.

Ton G.

Sais-tu que ton récit de la visite de Musset est crânement bien écrit, sans que tu t’en sois doutée peut-être ; ça empoigne.


329. À LOUISE COLET.

En partie inédite.

[Croisset] Dimanche soir, minuit [27-28 juin 1852].

Voilà enfin la pièce sur Pradier. Si tu trouves le moyen de la faire paraître dans les Débats, la Presse, ou le Pays, jamais on ne se doutera que la publication vient de toi. Du Camp sera fort perplexe de savoir comment Bouilhet est arrivé à se faire imprimer dans un journal sans sa protection, et n’imaginera guère que [ce] soit l’auteur d’une pièce sur le même sujet. Ces façons sont peu dans les us de la gent de lettres, en effet.

Je suis encore sous l’impression de la visite de