Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 2.djvu/338

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
332
CORRESPONDANCE

295. À LOUISE COLET.

Entièrement inédite.

Samedi, 8 heures.

J’ai reçu tantôt un rendez-vous de Duplan (pour la Revue des Deux-Mondes) m’indiquant ce soir même à 8 h. ½.

Je ne puis, par conséquent, t’aller voir, chère amie. À demain donc. Je viendrai de bonne heure, vers 4 ou 5 heures et resterai jusqu’au soir.

Le souvenir d’hier ne sera pas des plus mauvais.

Travaille bien ce soir ; que La Muse me remplace et te serre aussi fort.

Adieu, à demain.

À toi.

296. À LOUISE COLET.

Entièrement inédite.

Dimanche matin.

Je suis pris pour ce soir, chère Muse, et ne viendrai pas chez vous. Gautier m’a fort invité à venir entendre chez lui la Martinez dont je vous ai sans doute déjà parlé. C’est assez curieux pour ne pas manquer l’occasion. Mais à lundi ; je viendrai de bonne heure et de bonheur (ah il est joli !).

À vous. G. F.