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DE GUSTAVE FLAUBERT.

289. À LOUISE COLET.

Entièrement inédite.

Londres, mardi.

J’ai été hier chez M. Delisy qui a lu votre lettre et m’a renvoyé à M. Sams dépositaire du manuscrit.

M. Delisy m’a dit que la saison était mauvaise, toute la nobility étant à la campagne.

Quant à M. Sams, il est à Paris, hôtel de Lille et d’Albion, rue St-Honoré, et ne reviendra à Londres que dans un mois. Allez donc le trouver et tâchez d’en obtenir quelque chose.

Je suis fâché, chère amie, de n’avoir pu faire rien de mieux pour vous, mais vous voyez que j’y ai mis toute la célérité possible.

Adieu, nous partons pour l’exposition. Quel atroce brouillard !

Je vous embrasse.

À vous.

290. À MAXIME DU CAMP.

Entièrement inédite.

[Croisset] Ce mardi, 21 octobre 1851.

Il me tarde bien que tu sois ici et que nous puissions causer un peu longuement et serré, afin que je prenne une décision quelconque. Dimanche dernier, avec Bouilhet, nous avons lu des fragments de Saint Antoine : Apollonius de Tyane, quelques dieux, et la seconde moitié de la seconde partie, c’est-à-dire la Courtisane,