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DE GUSTAVE FLAUBERT.

obligé de se battre avec les dindes pour arriver jusqu’à la lunette. Quelle lunette ! Je crois que le maître de l’hôtel engraisse les volailles avec de la merde ; la cuisine semble l’indiquer.

Nous avons été hier pour prendre un bain turc. On nous a dit qu’on ne chauffait les bains qu’après le carnaval. Cela te donne la mesure de Patras. Tout est à l’avenant. Comme douceur orientale, le bain turc est une chose que je regretterai. Rien ne délasse et ne nettoie comme ça.


279. À LOUIS BOUILHET.
Patras, 10 février 1851.

Merci, bon vieux solide, des deux pièces grecques. Il y avait longtemps que je n’avais reçu quelque chose d’aussi crâne de ta seigneurie. Celle du « Vesper[1] » nous a enthousiasmés avec toutes sortes de « th ». Je la trouve irréprochable, si ce n’est peut-être « pâtre nocturne ». La coupe :

Toi, tu souris d’espoir derrière les coteaux,
Vesper


est bien heureuse, la seconde strophe surtout.

L’idylle[2] est bonne aussi, quoique de qualité

  1. Dans Festons et Astragales.
  2. Voir Nééra, dans Festons et Astragales.