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DE GUSTAVE FLAUBERT.

3. AU MÊME.
[11 février 1831].
Cher Ernest,

Je te prie de me répondre et me dire si tu veux nous associer pour écrire des histoire, je t’en prie dit-moi le, parceque ci tu veux bien nous associer je t’enveirai des cathiers que j’ai commencé à écrire et je te prirait de me les renvoyer, si tu veux écrire quelques chose dedans tu me fras beaucoup de plaisirs.

Amand s’ennuie de ce que tu ne lui répond pas. Je te pris en toute grace de me donner des nouvelle de ta bonne tante et insi que ta respectueuse famille, répond moi le plus tôt possible.

Je ne t’en écris pas plus long j’ai du devoir qui me presse. je finis de t’écrire en t’en brassant.

Ton fidèle ami.

4. AU MÊME.
Rouen, ce 15 janvier année 1832 de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Mon cher Ami,

Ton bon papa va un peu mieux, le remède que papa lui a donné l’a soulagé et nous espérons que bientôt il sera guéri. Je rends des notes sur Don Quichotte et M. Mignot dit qu’il sont très bien. On a fait imprimer mon éloge de Corneille, je crois que c’est Amédée[1] et je t’en envois une exemplaire. Le billard est resté isolée, je ne joue plus la

  1. Oncle de Chevalier.